MENU ☰

Navigation Rapide :

La carte, l'élément central de la CO

Des légendes et des symboles bien précis

Processus d'élaboration d'une carte

La carte, l'élément central de la CO :

La carte est l'élément primordial de toute Course d'Orientation. Peu importe le format, il vous faudra forcément une carte pour réaliser cette activité. Celle-ci représente sur un support physique ou numérique le terrain le plus fidèlement possible. Elle permet de se localiser et de se déplacer de manière précise et intuitive. L'échelle, les légendes, les équidistances suivent des normes bien spécifiques établies par la Fédération Internationale de Course d'Orientation (IOF).

Des légendes et des symboles bien précis :

Les symboles présents sur la carte sont définis par l'IOF afin que leur forme et leur couleur soient intuitives et lisibles. Les symboles se divisent en 7 catégories :

  1. Les éléments pour le traçage des parcours (départ, arrivée, balises, points de ravitaillement, zones interdites...) en violet
  2. Les éléments techniques (lignes du nord magnétique, points d'altitude...) en noir ou bleu
  3. Les éléments liés à l'eau (rivières, marais, lacs...) en dégradés de bleu
  4. Les éléments de végétation (zones plus ou moins couvertes, différences de végétations, souches...) en dégradés de blanc, vert et jaune
  5. Les éléments de relief (courbes de niveau, buttes, dépressions...) en brun
  6. Les éléments rocheux (rochers, falaises, grottes...) en gris et noir
  7. Les éléments particuliers dus à l'Homme (murs, bancs, panneaux...) le plus souvent en noir

Afin de s'adapter aux différentes pratiques, chaque milieu et chaque type de pratique (CO'VTT - CO à Ski...) ont des légendes bien particulières.
Ces légendes sont disponibles en cliquant sur ces liens : CO-pédestre : ISOM 2017-2 et CO-pédestre-sprint : ISSprOM 2019
L'intégralité des légendes de toutes les pratiques sont disponibles ici : https://orienteering.sport/

Processus d'élaboration d'une carte

  1. Choix d'une zone à cartographier

    La zone à cartographier doit être choisie en réfléchissant à l'ensemble du projet. Celle-ci peut être différente selon le type de parcours à réaliser et le public visé par la réalisation d'une carte. Les terrains privilégiés pour des primaires et collégiens sont souvent des parcs ou complexes fermés ou aux délimitations précises, tandis que les parcours culturels auront le plus souvent lieu dans des centres urbains historiques et les parcours sportifs dans des forêts ou des terrains assez vallonnés.


  2. Demandes d'autorisations (Fédérations, collectivités, ONF, propriétaires...)

    Une fois le terrain de course sélectionné, il sera nécessaire d'émettre les demandes officielles d'accès aux terrains, qu'il s'agisse d'acteurs publics (collectivités de communes, villes, ONF) ou privés (agriculteurs, entreprises, particuliers...). Une fois l'ensemble des autorisations recueillies, il est nécessaire d'émettre une demande de réalisation de relevés cartographiques au Comité Départemental de la zone, où à la Ligue Régionale en cas d'absence de Comité Départemental. Ces demandes sont généralement à réaliser l'année précédant l'obtention de la carte terminée.


  3. Logiciels spécifiques

    Afin de réaliser des cartes de Course d'Orientation, il est nécessaire d'utiliser le logiciel suisse OCAD. Ce logiciel de création graphique vectorielle est spécialement conçu pour les travaux cartographiques, et en particulier pour la réalisation de carte de Course d'Orientation professionnelles. Il permet notamment l'utilisation de relevés LiDAR, supporte les solutions de géolocalisation en temps réel, permet de dessiner et d'éditer des cartes aux légendes IOF, ainsi que de tracer des parcours et des entraînements spécifiques pour la Course d'Orientation.

    © OCAD AG 2022

    D'autres logiciels peuvent également servir à la réalisation / modifications de cartes et de parcours de CO. Nous pouvons notamment citer OpenOrienteering Mapper, Purplepen...


  4. Relevés initiaux

    La carte peut être réalisée dans un premier temps avec les relevés initiaux servant de base à la carte : vues aériennes, relevés IGN, plans cadastraux, relevés LiDAR, orthophotographie, photogrammétrie par drone... Ces relevés le plus souvent réalisés à distance permettent de gagner un temps considérable une fois sur place et d'obtenir des cartes plus fiables avec une précision accrue et une absence de distorsions significatives. Ces sites web et logiciels peuvent notamment se révéler très utiles : TopoExport, GéoPortail, Google Earth...

    relevés aériens relevés cadastraux relevés IGN

  5. Relevés sur le terrain

    Une fois les relevés initiaux effectués, il est nécessaire de cartographier en se rendant sur le terrain. A l'aide d'un ordinateur ou d'une tablette graphique/GPS, chaque élément est annoté et positionné de manière précise de manière à obtenir une représentation fidèle du terrain. Différences de végétation, souches, points d'eau, trous, rochers... tout élément pris en compte dans les normes imposées par l'IOF doit être positionné. Le cartographe doit également interpréter ce qu'il voit afin, par exemple, de ne pas trop surcharger la carte en détails inutiles. Cette étape est la plus longue en termes de temps de travail.


  6. Mise en page de la carte

    Enfin, la dernière étape et non des moindres, il est nécessaire de mettre en page la carte en l'intégrant dans un modèle graphique de la FFCO. La carte finale doit comporter certaines informations, telles que la date de réalisation, les normes utilisées, l'échelle, l'équidistance... Le cartographe doit également veiller à la bonne visibilité de la carte, en supprimant parfois quelques symboles tels que les lignes du nord magnétique, afin de ne pas masquer d'autres éléments.


  1. Accueil
  2. Course d'Orientation - Présentation
  3. Cartographie - Késaco ?
  4. Cartes réalisées
  5. Prestations
  6. Ressources
  7. A propos
  8. Partenaires - Sponsors - Presse
  9. Contact